Je préfère les anecdotes aux sujets sérieux mais ce blog parle de ma vie de maman et une maman doit aussi passer par là .. alors nous y voilà le premier article qui ne rigole pas ! Et je commence avec du lourd le sujet qui fâche la PUNITION !
Même quand Sacha vient de faire une bêtise plus grosse que lui, ce n’est jamais simple de le sanctionner… Gronder punir ou mettre une fessée ? Moi j ai toujours peur d’être trop sévère ou au contraire trop laxiste.
Que l on choisisse l une ou l autre sanction, ça fait mal. Et pas qu’aux enfants. Pourtant, face aux désobéissances et aux caprices répétés, la sanction parentale doit tomber.
Quand il avait 18 mois et qu il renversait les paquets de pâtes par terre je me contentais de le mettre au piquet (et déjà je culpabilisais max) .. Petit enfant petite bêtise, petite punition .. Puis il a grandi !
Dans un monde idéal je voudrais discuter ! Le problème, c’est que le dialogue n’est pas toujours suffisant. Face à une tête de mule, j ai beau discuter, ça ne marche pas. Comme il pousse souvent le bouchon un peu trop loin, je suis obligée de sévir…
Je suis maintenant cette maman qui puni !
Le punir est devenu un véritable casse-tête. Quelle punition pour quelle bêtise ? Quelle bêtise mérite une punition ? Comment fixer les limites ? Est ce que cela sert vraiment à quelque chose ? La punition doit être proportionnelle à la bêtise! Cela va de l’isolement momentané dans sa chambre à la privation de télé, de jeux, de sorties …
La punition sert essentiellement à l’empêcher de recommencer une bêtise. Mais j essaie aussi de lui faire passer un message : dans la vie, on n’a pas toujours ce que l ’on veut, dans la vie il y a des règles à respecter pour vivre en société! Un enfant doit apprendre la frustration pour s intégrer! Ça c est ce qui devrait fonctionner en théorie ! Oui mais alors pourquoi recommence t il encore et toujours ?
Peut être parce que ce n est pas la bonne solution ?
Il arrive alors la phase n 2, celle où il me pousse à bout (ce petit mec plein de vie qui fait des caprices et désobéit, comme tous les enfants), tu as puni tu as discuté, tu as répété 100 fois la même chose, et là, la pédagogie positive devient assez compliquée à mettre en place !
Je deviens alors cette maman qui crie !
J’aimerai tellement être cette mère parfaite qui ne crie pas (ou peu) sur ses enfants. Je m’étais imaginée avoir un petit garçon qui m écouterait au doigt et à l œil , mais la réalité est toute autre. Et souvent pour me faire entendre et surtout, parce que je perds patience je lui hurle dessus. Je suis cette maman qui crie parce qu’il me répond et que je suis fatiguée de répéter 10 000 fois les mêmes choses, alors je crie en le menaçant de le punir.
Il serait certes préférable de l envoyer se calmer dans sa chambre sans discussion. Mais il n en tirerait aucune leçon! J aurais certes moi soufflé un bon coup mais ce n est pas la priorité ! Le dialogue ou la punition seuls ne suffisent pas. Il est important qu’il comprenne pourquoi ses privilèges lui sont ôtés.
Je suis aussi cette maman qui met la fessée !
Puis quand les cris et la punition ne fonctionnent pas ou quand la bêtise est vraiment grave .. vient la terrible fessée ! Quand j étais petite on ne discutait pas c était la fessée un point c est tout, aujourd hui elle est très mal vue ! J y ai de moins en moins recours (bien que j ai la main leste) d ailleurs pour la petite histoire je me suis même fait reprendre un jour dans paris en pleine rue par un vieux monsieur qui était choqué que je frappe mon fils (sur les fesses je précise, rien de bien méchant) mais quand il fait une énorme bêtise, que c est la 10 ième de la journée et qu en plus il te répond sur le moment T c est la seule solution ! Cela reste un bon moyen pour répondre à une grosse bêtise, une parole inacceptable ou pour mettre fin à une exaspération.
File dans ta chambre, privé de dessert, au piquet (heu ça marche encore ça ?) … Certaines sanctions sont indémodables ! Je crois qu il n existe pas de bonne punition, chacun s adapte au caractère de son enfant !
Certains jours, mes gestes et ma voix iront beaucoup plus loin que mes envies. J’aurais donc devant moi un petit garçon en pleurs car je lui aurais encore une fois crié dessus. Et là, je culpabiliserai comme jamais ! Mais être parent c est aussi accepter d avoir ce mauvais rôle!
